lundi 22 novembre 2010

Be Yourself

Non, pas la chanson, même si je la trouve géniale.

Après relecture de mon billet précédent, je remarque que cette façon de m'exprimer n'était pas du tout naturelle, qui ne me correspondait pas. Je pense que j'ai beaucoup trop forcé sur l'aspect "joyeux" de la chose ... Et puis l'histoire de la terrasse, ça n'est même pas vrai, cet espace reste privé car personne ne contrôle ce que je vais dire dedans. 

Je parlerais du mariage et du libertinage plus tard, mais je peux vous laisser un indice de pensée : le mariage, j'aime pas le concept, le principe est d'une connerie absolue, mais je veux me marier. Et pour le libertinage, c'est exactement ce qui devrait se faire pour tout le monde, mais je me lancerais dans cette ... "doctrine" dans une vie postérieure. 

Aujourd'hui, rien de spécial, pas de billet trop long, juste des fragments de pensée. Pas d'humeur très joyeuse, ni loufoque ou complètement hystérique (le mot n'est pas très bien choisi), pour aucune raison d'ailleurs. 

Pas bien dormi du tout hier soir, je me suis réveillé à une heure du matin, pour me rendormir à trois heures du matin, pour me réveiller à 7h57, puis à 10h30. J'ai raté mes cours du matin, mais pas de problème, je récupère chez des gens et je rattrape le jeudi. D'habitude je pète un plomb dans mon coin et je stresse à fond la caisse, mais pas aujourd'hui. Avec toutes les conneries administratives à propos de mon pauvre appartement inondé, la pression de ma proprio', finalement je me dis que y en a marre de stresser, on va se la jouer relax et cool, jour par jour. 

Est-ce que je substitue un psychologue imaginaire, attribué à Eva ? C'est une réflexion que j'ai eu ce matin, en me réveillant. Peut-être que je lui ai donné une signification au-delà de la relation qu'elle représente. Car, quand j'y pense, je me laisse aller avec elle, et je dis plus ou moins tout ce qu'il se passe dans ma tête. Parfois elle a du mal à me comprendre, néanmoins elle fait de son mieux. C'est inquiétant, parce qu'en plus, je passe mes journées à la fac à comprendre ce qui est normal du pathologique et vice versa. Sauf que bien sûr, quand il s'agit de moi, je me refuse de dire "C'est pathologique". Je vais simplement dire "Peut-être que c'est pas normal, mais je le vis bien". Est-ce que ce que je dis est vrai ?
Non, j'y crois partiellement à ce que je viens de dire. Pourquoi d'ailleurs est-ce que je tourne autour de cette question déjà répondue mille fois ? Il n'y a jamais eu de problème.

J'ai l'impression de ne jamais vouloir dormir, et de toujours vouloir rester éveillé. Lorsque je force mon sommeil, des idées peu accueillantes et très oppressantes apparaissent, et je passe une mauvaise nuit. Si je dors à mon heure, c'est-à-dire trois heures du matin, alors je ne peux plus suivre ma vie quotidienne. Bref, je pense que quelque chose de névrotique ou psychique existe pour qu'une telle réaction se produise assez systématiquement. La question évidente serait "Qu'est-ce qui ne va pas ?", mais je vais répondre "Bah rien de spécial, vraiment", donc mécanisme de défense inconsciente.

J'ai toujours pensé que j'avais un don pour l'écriture (et mon père a toujours cru que j'avais des dons innés pour la divination, mais qu'apparemment, à cause de ma souillure occidentale, je n'en ai plus), j'ai tenté ma chance, j'étais très passionné et très engagé à vouloir me faire connaître. Bizarrement je n'ai jamais été jusqu'au bout. D'ailleurs, je ne vais jamais jusqu'au bout, je coupe toujours ce que je fais. A se demander si un jour je vais pas couper mes relations, mes études, mon travail, ma vie... mais ça tourne dans du dépressif, et ce n'est pas le sujet !

Je pense que je vis mal la distance. "Quelle distance ?". C'est vrai, j'en ai jamais parlé à proprement dit, parce qu'en même temps j'ai jamais voulu en parler. 
Je vis mal la distance, ce qui pourrait expliquer mon intolérance au stress, et justement, de mon sommeil. Si on reprend la sémantique du sommeil et du stress, l'un représente le repos, l'autre l'anxiété. Dormir nous amène au lendemain, et le stress existe à cause d'évènements X ou Y de la vie quotidienne. Peut-être que si la distance n'existait plus, j'aurais une raison de m'endormir, pour me réveiller auprès d'elle, et que le stress ne serait plus aussi important car je pourrais physiquement transmettre une partie de ce stress à ma moitié, et également montrer mes signes somatiques, qui seraient apaisés par les réactions physiologiques de ma moitié. Si ceci vous a paru complètement incompréhensible, ce n'est pas grave, l'essentiel c'est de comprendre que mes deux maux peuvent être guéris. 
En fait, je pense que dormir pour savoir qu'il reste plus de deux ans à attendre me désespère. Voilà, le désespoir, non pas pitoyable ni pathétique, mais plutôt un désespoir triste et émotif. Il arrive à un moment où on atteint la limite, et qu'on ne peut plus subir davantage cette distance.

Le pire dans tout ça, c'est que ce n'est même pas une question de sexe et de câlins (car étrangement, les gens en couple ne peuvent supporter la distance à cause du manque de toucher physique), mais c'est une histoire de confiance et de vouloir passer à l'étape supérieure. 

Savoir qu'elle est à la maison me donne une raison de rentrer à la maison. Et savoir qu'elle est là pour m'écouter ou me parler ou me préparer des choses ou ... me donne une raison de continuer ma vie quotidienne, afin de pouvoir faire perpétuer ce bonheur certes simpliste et routinier, mais tellement significatif et symbolique.

Mais ce doit être du rêve.

samedi 20 novembre 2010

Crazy Frenzy Daisy

Hop.

J'avais promis (à qui on se demande ... v_v) d'être plus joyeux, moins dépressif, donc. On s'y met !

Je me suis dit que plusieurs choses pourrait intéresser les gens :
1. La clarté, la spontanéité et l'énergie dans l'écriture
2. Les sujets traités

Pour le Numéro One, ça devrait venir avec le temps : d'habitude j'écris dans un style très particulier (Môosieur se vante), un peu surréaliste sur les bords, un peu planant et incompréhensible. Bah ouais, à la base, ce "blog", c'était un espace PRIVE, comme une terrasse où personne d'autre à part moi peut mettre les pieds, voyez. Mais bon la révolution a voulu que cette fameuse terrasse devienne un espace libre, un parc, une aire de récréation, c'est toujours la même chose ! Y en a toujours un qui m'emmerde, qui veut pas foutre la paix aux gens. Quand tout le monde est content, y a toujours un Con qui se pointe, et qui dit "Oh les mecs, moi j'suis d'accord, alors les gars, on va changer les choses !". Et le pire, c'est qu'à chaque fois, bah les gens écoutent et le suivent. J'exagère, mais vous saisissez l'idée (en gros, j'en veux à personne, je m'amuse).
Qu'il en soit ainsi, Dieu n'est plus là pour me défendre (voyez, malheureusement il a un petit peu trop fumé qu'il m'a oublié !). 

Et pour Number Two, je vous propose . . .

TWO SUBJECTS : la Bible et le sexe

UNO : La Bible est quelque chose de sacré, d'intouchable, de très intelligent, et c'est chrétien. Bon, je m'arrête là pour "l'éloge", parce que moi et la Bible, en fait... bon, voyez, pour moi la Bible c'est juste des types de l'époque qui avaient trop fumé et trop participé aux orgies d'antan, ils se sont dit : "Vas-y Bruno, on va écrire le nouveau roman du sièèèèccle !!", alors effectivement, Bruno et ses potes se sont mis à écrire la Bible. Au début c'était pas nommé la Bible, le titre original c'est Le Nouveau Roman du Siècle. Bravo les gars, c'est bien devenu le nouveau roman du siècle, DES SIECLES, DES MILLENAIRES. Bravo. Je parie que là où ils sont, ils doivent avoir les boules ("Mais bordel de bordel François, quoi ce délire, Paradis ou Enfer mon cul, je suis un crapaud maintenant !").

Oui parce que moi, Moi, MOI, voyez, je crois en la Réincarnation. Alors ça aussi, c'est une grosse blague : GENRE tu réapparais. Tu meurs, tu meurs, point barre. Depuis quand la religion est politique ("Oui alors Môonsieur Jean-Marie Le Trou, le problème, voyez, dans votre campagne, c'est que... en fait, vous êtes un facho. Et qui dit, dit macho." --- Par ailleurs, ce type a rien compris, AU FAIT) ?! On contourne pas les faits réels (après voilà si j'étais d'humeur "j'ai envie de me couper les veines" parce que bon, voilà, j'ai la flemme de vivre, donc j'prends un raccourci), on va pas faire des deals ou des traités de chiottes, on triche pas, voilà tout.

Donc ouais, fier de vous dire que je crois en la Réincarnation, que quand je vais crever, mon esprit va s'envoler, et va s'emparer d'un autre corps vide (qui sont les bébés animaux ou humains). Et après, bien sûr, comme je fume trop dans ma tête, je crois également en l'Equilibre slash La Balance du Monde. Ca c'est mon côté chintok qui parle : les taoïstes croient en cet équilibre parfait, et que tout se compense, et tout se balance.  Nan j'vous jure, j'ai vu ça sur Internet. Bah oui, j'ai pas lu des bouquins, déjà que la religion et les croyances, pour moi, c'est des foutaises, si vous voulez carrément que j'saute par la fenêtre pour aller lire ça, laissez tomber hein, vous pouvez cliquer sur la petite croix rouge en haut à droite de votre navigateur, et dire Bye Bye à mon blog ! Mais je vous en veux pas, tout le monde pense qu'il a raison. C'est vrai, j'ai raison (HA).
D'ailleurs, chose intéressante à vous raconter, mais au fond, je pense qu'il existe des personnes qui sont immuablement liées à d'autres personnes. Je vous explique : il existe des liens invisibles, intrinsèques entre certains individus. Considérons Individu A et Individu B, et Connard C :

- Individu A aime ce qui est sucré, et il connait Individu B. Deux possibilités, soit B aime aussi le sucre, soit il déteste le sucre. Si on creuse un peu plus, Individu A stresse à fond la caisse à cause de X, Y, Z et A' raisons, Individu B stresse pas du tout, plane dans son nuage, OU stresse également à cause de X', Y' et Z' raisons. Si cette relation / interaction surgit en grande partie, je prétends que Individu A et B ont un lien intrinsèque invisible qui les tien ensemble. Le pire dans tout ça, c'est qu'ils sont pas obligés de se connaître. 
- Connard C peut ... je sais pas pourquoi j'ai crée un 3ème facteur, en fait deux suffisent.

"Wah mais il est taré ce type" - "Ouh putain il a fuméééé"... Ouais, sûrement. Et vous, les chrétiens ? HEIN ! ... Moving on.

En guise de conclusion, la Religion, il peut aller se faire foutre, je crois en ce que je veux, et d'ailleurs, j'ai trop la flemme de réfléchir à "LES CHRETIENS ONT RAISON" et "NON, SI". Et aussi, je vise pas que le christianisme, mais toutes les religions communes en général. Chacun devrait avoir sa propre croyance, car il s'agit de sa pensée, et non pas celle d'un Dieu inexistant, ou d'une fiction X ou Y. Tu es toi, donc tu penses, donc tu penses ce que tu veux, en ce qui concerne les choses inexplicables et irrationnelles.

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TWICE A MOUTH : le sexe est ce que je vais appeler de "passion". En effet, j'adore. J'adore. C'est juste énormissime. Mais faut que je vous précise quelques petites choses avant que vous vous imaginez des fausses idées (du genre "Ce blogueur est un pervers qui aime les petites filles" ou "Cool, un blog de nympho"). J'aime l'acte sexuel uniquement quant l'amour y est concerné. Parce qu'après, l'emboîtement vagin-pénis, finalement, le concept n'est pas révolutionnaire en soi. Ce qui l'est, c'est la sensation, donc à vous les scientifiques de créer un produit qui a les mêmes sensations que l'acte sexuel (bonne chance ! - je dis ça, mais Tenga, faudrait que je teste...).

Alors si je parle de CUL, ça veut pas dire que tous les pervers se la ramènent en espérant que je vous montre des images. NON. Je parle juste de ce que j'aime dans le sexe. Et puis, c'est même pas du cul, c'est juste des pensées. Et non, vous ne violerez pas mon cerveau.
L'acte est sensuel, dans le sens où j'ai l'impression de flotter. Bien évidemment, entre le fameux "Faire l'Amour" et "Emboîtement V-P", il y a une différence.

A. "Faire l'Amour", c'est finalement faire un acte que l'homme a inventé ("RABAT-JOIE"). L'amour, c'est complètement humain comme concept. Depuis quand on est censés être "attaché" à une personne (ou deux, pour les doués) ? Et depuis quand est-ce effleurer la peau d'une demoiselle qu'on "aime" devient orgasmique ?! Jamais vu ça chez les animaux, mais faut être darwinien pour être en accord avec moi. Les autres sentiments, je dis rien puisque ce sont des réactions cérébrales qui agissent ensuite sur le corps. Mais l'amour, c'est une connerie, c'est pas en stimulant une partie de mon cerveau que d'un coup je vais aimer ou ne plus aimer. Certes on peut détruire des sentiments, mais l'amour... dur à croire.
Donc tout ça pour vous dire que moi, j'aime faire l'amour. Je plane, je vole, j'oublie tout, et la vie est tellement plus simple ("Bah oui, t'as dit que c'est juste une question d'emboîtement"). Complètement contradictoire, je sais. En même temps j'ai jamais jugé qui que ce soit qui croit en l'amour.

B. "Emboîtement V-P". J'aime bien dire "emboîtement", parce que c'est vraiment ça : deux formes géométriques complémentaires qui forment un tout. Ou sinon, c'est du "Remplissage" : un petit tube et un petit bâton qu'on peut insérer ou retirer du tube. C'est là que Dieu a eu vraiment la flemme !

Ce que j'aime pas dans ça, c'est que malgré les fortes sensations génitaux, finalement ça n'a aucun sens humain, c'est complètement animal et instinctif. "Ouais, et alors ?". Ouais.
En parlant de "sens", j'ai vu un film en mon cours de philosophie pour les psychologues La fabrique de l'Homme occidental. Bizarrement j'ai bien aimé : ça traite exactement de la signification, que ce qui n'a pas de sens est un "abîme". Bref.

... Bon en fait, j'ai pas grand-chose à dire sur "l'Emboîtement V-P", en même temps y a pas grand-chose à dire... Je vous laisse contempler et méditer sur ces mots si poignants et savants...!

Prochain sujet : le mariage et le libertinage...

jeudi 18 novembre 2010

Fragile Dreams

Aujourd'hui, je n'ai pas réussi à me retrouver seul.

En fait c'est faux. En rentrant chez moi, je suis "seul" : mon frère est là mais je l'ignore, parce que je l'ignore. J'aimerais bien qu'il ne soit pas là, comme ça, je serais vraiment seul, et ça me ferait du bien... Comme prendre un bain.

J'ai trouvé un thème plus éclairé, moins dépressif. Prochainement sur la liste : écrire moins dépressif, raconter plus joyeusement !

mardi 16 novembre 2010

Long time no see, old friend

Ça fait toujours bizarre de relire ses vieux messages. D'un côté on devrait se sentir un peu "honteux", et que ce qu'on dit d'intime nous met dans un état un peu fragile et peu fier. Mais sinon, on peut sourire, parce qu'on s'assume, parce qu'on aime bien comment ces vieux messages ont été écrits, ou bien simplement parce que ça rappelle des souvenirs, des choses.

Mes études vont bien, ma vie va plutôt bien, je ne me plains pas, surtout pas. Les choses ne se déroulent pas comme je le souhaite, n'empêche. Toujours des sentiments de "vertige", "d'inexistence"... c'est toujours la même chose, j'aime être seul mais je n'aime pas être délaissé. Et ceci se passe dans ma tête, c'est un peu paranoïaque, rien ne s'est passé, tout est dans ma tête.

"Comment ça va en ce moment, toi et tes crises ?"

J'aimerais bien écrire sur une époque post-apocalyptique. J'ai beaucoup d'idées préconçues, beaucoup d'éléments à partager. Mais me connaissant, je vais écrire le début, et puis je vais m'arrêter, parce que, voilà, je fonctionne en épisode, en instant.

Ma tête allait bien, jusqu'à maintenant. Non, c'est un mensonge. J'allais bien, puis mal, puis bien, et là je vais mal. Mais mal de quoi ? C'est stupide, insensé et illogique, je me fie à rien, juste à mon ressenti actuel.

Je viens d'aller vérifier, Journal En Ligne a fermé. C'est triste ça, j'aimais bien la simplicité et son principe de "on s'en fout des commentaires, ce qui nous intéresse c'est lire ta vie". J'écrivais sur ce site il y a quelques années. Voilà un bon exemple de "j'agis épisodiquement" : j'écris, et puis j'oublie, et puis par pur intérêt personnel, je reprends, m'excuse de mon absence, et j'y retourne. C'est pareil pour tout !
Donc, ce site, j'aime bien. Et surtout, on pouvait s'abonner sur un journal intime : quand le blogueur écrivait quelque chose, on recevait son message dans sa boîte mail. D'accord, ça tue le principe du blog, on dirait plutôt un postier qui photocopie les journaux intimes et puis les envoie pouf pouf pouf ... Mais j'adorais ! Est-ce voyeur ? Pas tellement, puisque la personne qui partage sa vie privée, le partage via un site qui nous permettait, nous internautes et lecteurs, de lire ce qu'elle partage. Donc en toute légitimité, ce que nous faisons à lire la vie des autres n'était pas illégitime ou immoral.
Ce que j'ai gagné, c'est que le site a disparu, mais j'ai gardé une grande partie de leurs messages de deux personnes surtout (puisque le postier est avant-tout un photocopieur !).

Intimement, j'aimerais bien qu'on me lise. Pas en abondance, je suis pas le journal du matin. Mais je crois qu'au fond, on écrit via Internet en partie pour se faire lire, car si c'était juste pour soi, dans ce cas on reprendrait le style classique d'écrire dans un véritable "journal intime". Oui, mais peut-être qu'on préfère écrire avec le clavier ? D'accord, mais dans ce cas autant écrire sur Word et stocker chaque article dans un dossier. Ok, mais tant qu'on y est, autant écrire ça dans un blog, c'est fait pour : oui, certes. C'est exactement ce que je fais. La différence, c'est que j'espère me faire lire.
Au fond, ça ne me dérange pas autant que ça. Peut-être que c'est pour la bonne cause, ou sinon, j'ai pas "utilisé les moyens de publicité nécessaires".

Le pire, c'est que tout va bien. Effectivement, en tant que lecteur, pourquoi lire des écrits d'un "type", qu'on sait pas trop "qui il est", il délire "totalement" et il parle de "trucs" un peu "space" et complètement loufoque, alors qu'à côté on peut lire des écrits quotidiens d'une personne qui raconte sa vie, son contenu plus précisément, du genre "comment s'est passé mon rendez-vous avec la demoiselle", ou "j'ai essayé de me réconcilier avec ma famille, mais nada, ils m'ont jeté à la porte"... Forcément que ça porte plus d'intérêt, on travaille sur du concret et du réel, du "what matters". Mon principe, c'est pas de raconter ma vie, mais de plonger le fonctionnement de ma vie dans de l'écrit. C'est tellement difficile d'expliquer exactement les mécanismes de pensée de chacun, donc j'exprime les miens à travers des fragments de phrases et de paragraphes, pour montrer exactement comment ma pensée tourne. Comme ça.

Je vais faire des efforts de présentation. Le fond bleu est trop monotone, peu clair, qui n'inspire pas du tout. I'll see what I can do.

Dernière remarque qui me paraît intéressante : en relisant rapidement mon texte, je vois que je cherche infiniment à me défendre et à me donner des raisons. J'ai rien à cacher et rien à prouver ! Je sais pas pourquoi je cherche à m'expliquer.

I love you, but I don't feel safe.

mardi 8 juin 2010

Something's up and it's going to blow up

J’avais des choses à dire tout à l’heure, mais là c’est vide. Si on remettait en ordre ce qui n’est pas actuellement en ordre, même s’il n’y a pas d’ordre à proprement dit.

Selon le format dans lequel j’écris ma pensée, l’inspiration vient différemment. J’écoute A Perfect Circle. J’ai les yeux qui s’alourdissent, comme une envie de dormir. Je m’ennuie, mais je n’ai pas envie d’aller me coucher tout de suite.

Je culpabilise quand je me couche tard, et quand je me lève tôt, je culpabilise davantage. Je décroche le téléphone et c’est Eva qui est au bout du fil. C’est toujours agréable de se sentir exister, qu’on “y a pensé”. Les mots qui traversent ne sont pas aussi agréables que ça, la pesanteur dans l’élocution des sons, les cordes vocales qui vibrent dans le mauvais sens et les soupirs, la respiration. Ce n’est pas tant le contenu, mais la forme dont ce contenu a été exprimée qui trace la suite de mon humeur. On ne peut pas demander le monde, ni ses trésors, on trouve ce qui a été délaissé.

Je n’ai aucune idée du casque Sennheiser que je vais acheter. Plusieurs modèles font la compétition, ont tous des prix différents, et offrent tous un confort et une sonorisation différente. Comment choisir ?

Il y a des chansons qui me font planer tellement loin et si haut qu’on y voit plus rien, on pénètre le son qui est projeté vers nos tympans et on fond dedans. Une rivière douce qui coule vers notre repos. Passive.

Suis-je malheureux ? Suis-je ce que je suis ? Est-ce que je suis bien à ma place ? Ma faiblesse me dégoute, je n’ai pas le droit d’être faible et inutile. Inutile ? Useless tool. L’avoir au téléphone me rend faible, car j’ai montré les points faibles. Je m’exhibe. Ils vont mal interprêter ce que j’écris. Paranoïa. Je n’arrive pas à vaincre mes démons, mes traumatismes. Je ne sais pas ce que je désire, je suis perdu dans le néant.

Recommençons à zéro. Bonjour.

Je n’arrive plus à jouer à la basse, mes doigts ne s’accordent pas avec les cordes. Rien ne sort comme il faut.
J’aime les chats. J’aimerais bien voir un chaton en vrai. Pourtant au téléphone les chatons couinent comme des phoques. J’aurais dû être un chat, ils sont aimés et n’ont vraiment rien à foutre de tout. En plus ils instaurent de la résistance.

Je foire tout, rien n’est fait correctement comme il se faut. Je n’ai plus la force de traduire ce que mon cerveau me dicte. J’ai toujours besoin de vouloir rencontrer de nouvelles personnes, comme si je ne suis pas complet. Pourtant j’ai tout ce qui me faut, du moins je crois avoir tout ce qu’il me faut. A moins que je refoule des choses que je voudrais avoir mais que je m’interdis d’avoir, ou bien est-ce que je refoule d’aimer ce que j’ai déjà, mais qu’au fond je n’apprécie pas ce que j’ai. Personne ne peut m’aider, et rien dans la réalité n’accomplit ce que j’aimerais voir, c’est-à-dire un héros qui vient à ma rescousse, pour me sauver de mon trou noir. Soyons précis, mon héros serait une personne que j’apprécierais, et dont son acte de sauveur changera mon influence sur lui.

D’un coup je regrette de mes choix. I got my strings attached too soon. I got it all wrong. Pardon d’être imparfait et stupide.

dimanche 14 mars 2010

Esclave

Je n'ai pas les mots pour exprimer mes ressentis.

Besoin de lâcher un fardeau.

dimanche 7 mars 2010

Bubbles

Observez un verre de pétillant, alcoolisé ou non.

Les bulles qui montent du fond vers la surface, et qui de suite se dirigent sur les bords pour ensuite former une sorte de plage... Ce qui me fascine là-dedans, c'est l'élévation de la bulle du fond vers la surface. Le passage très rapide, comme un ascenseur finalement. Et lorsque les bulles arrivent à la surface, il y a un ralentissement dans le mouvement de la bulle : elles s'immobilisent, puis d'un coup reprennent conscience et vont vers le bord du verre.

D'autres bulles ne bougent pas, et se laissent trainer par le "courant". Elles se laissent entrainer n'importe où, du moment qu'elles atterrissent quelque part. Je me sens bien avec ces bulles là.

Emmenez-moi, tant que je n'ai rien à faire. Promenez-moi, puisque je suis esclave. Vivre un instant de ma vie en état de conscience, mais shooté au LSD, saoulé à vif. Les mouvements ne sont plus contrôlés, la foule me dirige.

Et je me réveillerais auprès d'un arbre ensoleillé.

lundi 22 février 2010

Lady Fyh

Lady Fyh serait une femme aphrodisiaque, avec laquelle embrasser ta chaleur avec la sienne formerait la premiere étincelle de passion insignifiante. Elle serait coiffée de la longue et douce chevelure de nymphe, son corps doux et chaud, mince et délicieux. Ses petits seins pointillent devant moi, j'ai les yeux fixés dessus, comme le petit pervers que je suis. Elle porte un collier en argent, avec des pics qui pendent, une lune accrochée.

Où suis-je ? J'ai été piégé. Les lumières sont roses, oranges, les murs sont blancs, il n'y a personne autour, je suis dans une chambre close. La fenêtre est ouverte, les rideaux en soie blancs s'exaltent par le vent majestueux de minuit, un son mélodieux, la harpe invisible. Je suis nu, nu devant la déesse de mes rêves.

Elle s'approche de moi, Lady Fyh m'embrasse avec sa chaude langue, tournoie ma langue avec la sienne, forme un ouragan baveux. Elle lèche mon palais, mord ma langue à sang, et me pousse contre le lit, me gifle, et retire sa robe noire perlée. Elle n'a pas de soutien-gorge, elle n'a pas besoin de soutien-gorge, ce sont pour les garces. Elle porte une culotte dentelée, noire aussi, auquelle je perçois son pubis. Elle me voit en train de fixer cette culotte si tranquille. Elle se saisit de ma main.

"Touche, mon chéri. Je sais que tu aimes ça." Oui, j'aime ça, elle emmène ma main vers la voie du miracle. Elle mouille. Elle prend mon index et me demande d'appuyer sur la partie supérieure de son vagin. "Encore, s'il te plaît. Tu sais que j'adore ça. J'adore mouiller devant toi, Tu es mon héros". Je massage son clitoris. Elle pousse un petit cri de plaisir, ses seins pointillent toujours autant, elle se laisse aller, son corps l'abandonne et s'effondre sur mon torse. "Oui... oui.", je retire la culotte de ma Lady Fyh, la chevelure pubienne est un palais royal, une sexualité impossible.

"Je serais ton objet de sexe ce soir, fais de moi ce que tu ne pourrais jamais faire des autres. Je suis unique, tu le sais très bien".

J'enfonce mon index dans le corps de ma Fyh. Elle se dilate, crie de bonheur, se sent submergée par la liberté qu'elle lui est offerte. Ma main devient incontrôlable, je fais un va-et-vient, je lui masturbe le vagin, elle aime ce que je lui fais. "Mon chéri... descends vers moi et lèche mes lèvres..." Je m'exécute, ma langue frôle les petites lèvres de la voie celeste de la jouissance, je pose ma langue sur son clitoris, et je la lèche, j'avale sa mouille, comme un sale chien en chaleur. Elle gémit. Il est temps de changer de climat. Ma bite est en extase, elle demande justice. "Ma Lady Fyh, laisse-moi te pénétrer, laisse-moi t'assouvir à jamais." Elle repousse ma main de son vagin, m'embrasse encore et encore, mord ma lèvre, laisse une trace de suçon sur mon cou, suce mes tétons. Elle continue son spectacle, elle en vient à me sucer. J'entre dans un univers infini de sensations. Sa langue ne peut plus s'arrêter, elle mange sa glace, elle lèche mon gland, elle branle ma bite, espère qu'une petite goutte de sperme sorte. Elle adore avaler mon sperme. "Prends-moi, je n'en peux plus."

Soulevée, j'empale mon pénis en elle, s'ensuit un va-et-vient ardent, elle gémit comme une femme soumise, elle me chevauche. Je masse ses petits seins que je lèche tout en la pénétrant. Je la retourne brusquement, la plaque contre le mur, enfonce ma bite dans son vagin et continue de la faire jouir. Ses fesses sont d'une merveille, elles resplendissent, elles rebondissent à mon action de baiser ma demoiselle. Je place ma main sur sa fesse droite, j'enfonce ma bite le plus profond en elle, Fyh pleure de joie. Ses cheveux s'envolent, le son de sa voix erotique et impuissante laisse de l'écho vers l'extérieur par la fenêtre entrouverte. Nous sommes seuls, dans un monde triste et con. "Je t'aime, je t'aime !"

Elle n'a plus de souffle, elle me demande de ralentir la cadence... "Vincent, pose-moi gentiment contre notre lit douillet, embrasse-moi, et dis-moi les plus beaux mots qui sortent de ton coeur... s'il te plaît". Irrésistible qu'elle soit, je m'ordonne à sa tâche. Nous voilà fixant les yeux de chacun, nous nous enlaçons, ses jambes embrassent mon bassin, ses pieds frottent mes fesses, ma bouche fait l'amour à la sienne... je suis heureux. Ma bite entre encore en elle, elle ne mouille plus autant, mais son sourire reste. Ses petits cris de femme fragile ne fait que m'exciter davantage. "Lady Fyh, je t'aime. La vie est à nous deux, mon coeur est le tien, ton coeur m'appartient. Je suis ton esclave, tu es ma maîtresse, ma bite est ton jouet, tu es ma raison de vivre. Je t'aime, encore et encore, pour toujours...", je pose ma tête sur son cou, elle m'enlace de ses bras divins, elle chuchote un "merci chou...". La nuit commence, le sommeil nous empare, la lune tombe, notre amour s'éteint. Il est temps de dormir.

Do you know what they say about you ?

Something isn't clean in my head. Clear, I meant.

World's greatest challenges, the hate, the hypocrisy, the irony, unfulfilled love, everlasting lust, jittery oblivion. Creation of greatness and disruption, abolition of soul and absolution of emotion. Rotation, recycle, absorb more, puke again, and back to Square One.


Let me tell you a story, dear friend. If they don't like you, or what you do, or what you make, fuck 'em.

Will. I need to embrace my stories of my head, the planets that are inside my brain, they cannot express themselves, they must be expelled from it. Explode, shatter into fragments of memories. Malady of the mind, illness from above. I am drugged, LSD'ed, as they say. Humans are killing machines, noncontinuous fuckheads, nothing is similar to them. Animals are smarter than us.


Do you know what they say about you ? How do you feel when you fucked your secretary ? What happens in your head when you fucked everything up ? The lies, the crushed family, the ignorance of your spirit. Men are dicks, women are gaps, but supposedly sentimental, as they speak. Pulses.


Fragments of memories and lies. Each piece is a part of your life, each piece must be preserved. Order has to be maintained. Review your past, revise the mistakes and the success you have experienced. Feel the chaos. A whirlwind of thoughts and feelings that are whispering into your ears, a typhon of emotions uncontrolled. Patience is what makes you a sage. Will makes you human. Might.


My throat is dry, my eyes are tired. My brain is working pretty good, the thoughts are circulating as the Ministry of Transport Department intended. Reader, when your eyes are looking the ocean, the ... words are missing.


Black hole.

jeudi 18 février 2010

Empty

My head is empty tonight.

Ma tête est vide. Pas d'histoire, pas de récit érotique, pas de fantasme. Je plane. Comme un avion en papier qui vole depuis une montagne.

My head is an empty room. Le son résonne dans mon crâne, personne n'est là. Zut, retour à la réalité, c'est chiant ça ... quel plaisir de se projeter dans ses rêves, de se faire absorber par ses pensées. Quelle idée d'avoir créer une partie réaliste !

Imagination imagination, where are you ? Let me fly, let me dream, let me out of my cage. I love to imagine all the lives I could have been, all the existences that I could've become. The road of your life depends only on your actions.
A criminal I could have been if I take a knife and kill my neighbor.
An officer I could have been if I join the army.
A corpse I become if I throw myself on the subway rails. At this point, no more ICU; straight to the crematorium.

Pourtant j'ai envie d'écrire, sans trop savoir quoi écrire. Tout comme j'ai envie de te parler, même en n'ayant rien à te dire. Mes mots sont creux, sans portée. A qui je parle, là ? A moi-même ou à la personne qui me lit ? Les deux précisément.

Ressentons-nous une dernière sensation avant la mort ? Si je sautais d'un toit, lorsque le crane frôle le sol et qu'il éclate, quelle est cette sensation ? On ne peut plus parler de douleur, ni de conscience. Comme une persone qui décide de se donner la mort sur les rails d'un train, lorsque les rails touchent le corps et démembrent la personne, la sensation de douleur est tellement forte que cela me parait impossible de ressentir quoique ce soit au moment précis de la mort. 

My imagination is an universe full of memories and lies. But I live with it, I live with you. My head needs space. This is where I keep my stuff. No, I am not suicidal.

Inspiration, reviens à moi.

mardi 16 février 2010

Mon histoire

"Bonsoir ma chérie ! Comment vas-tu ?"
J'adore la voir gigoter dans tous les sens, le regard complètement perdu. Elle ne comprend rien, et en même temps elle n'a plus rien à apprendre. "Qu'est-ce que tu cherches, hmm ? Tu veux manger un petit bout ?". Elle saisit ma main pour me montrer qu'elle veut jouer avec son nounours en peluche Théodore. C'est son amant, il est doux, gentil et sage. Je me lève du canapé pour lui ramener Théodore. Le voyant venir, Eléanore se lève à son tour à toute hâte pour lui faire un câlin. Qu'elle est mignonne comme ça, à être folle amoureuse de lui... j'aimerais qu'elle ne grandisse plus, qu'elle reste aussi chouette, ses joues roses aux yeux bridés. Elle me fait penser aux pingouins, bizarrement. J'espère aussi que mon amour avec Sarah sera tout aussi passionnel.
Je l'aime beaucoup, vraiment beaucoup. Elle m'a accompagné pendant mon enfance, mon adolescence, puis ma vie adulte. Sans elle, je serais resté ignorant de tout, sans elle je n'aurais jamais pu m'en remettre de mes traumatismes et je serais certainement devenu très fou. En tout cas beaucoup plus que je ne le suis actuellement !

Sarah est une femme tendre, douce, mignonne avec ses airs d'innocente, de prude. Sa chevelure blonde illumine, son côté artiste me séduit. Elle aime se faire belle, sans être superflue, et elle n'aime pas l'imperfection. Tout doit être à son goût, tout doit correspondre à ses attentes. Quand elle se maquille, elle ne joue pas avec le vernis, ni le rouge à lèvre et tout le tralala ! Deux rapides coups de crayons, un peu de pssht-pssht de son parfum à la lavande, elle enfile une de ses magnifiques robes légères et mielleuses, et les hommes sont soudainement à ses pieds. J'en suis très jaloux ! Mais je lui fais confiance. "Sarah, tout à l'heure en regardant Eléanore étreindre Théodore aussi passionnellement, cela me fait penser à nous, à toi. Je t'aime, ne me quitte pas." Elle sourit, me chuchote un "merci mon coeur, je suis tout à toi", s'ensuit un silence profond. Nos regards se fondent ensemble, je pourrais la regarder toute ma vie. Puis elle me prévient qu'il n'y a plus de papier-toilette. D'accord. Oui, elle est tellement élégante, "physiquement parlant", mais au fond, Sarah est "naufragée", en quelque sorte. Du moins c'est ce qu'elle pense d'elle-même, et finalement je compatis entièrement. Dans sa tête règne le plus gros bordel que je ne connaisse : entre les idées farfelues qui valsent et dansent et les émotions qui explosent et débordent de partout, on s'y perd très facilement. La preuve, j'étais son psy à l'époque de notre rencontre. Mais on en reparlera plus tard si vous voulez bien, en tout cas c'est pour vous expliquer que me prévenir de la carence de papier-toilette signifie pour elle "je suis heureuse d'avoir fondé ma vie avec toi", ou bien "je te fais confiance, si tu veux bien faire les courses pour nous demain ?". Pour se retrouver dans son bordel absolu, il faut, d'après elle, "savoir saisir son odeur dans sa tête", ce qui ne veut vraisemblablement rien dire. Ou plutôt j'interprète ses paroles en suivant son mode d'emploi.
"Comment c'était le boulot Vincent ?" me demande t-elle. Je lui raconte que le travail est toujours intéressant, qu'aujourd'hui un patient parlait avec son ami imaginaire qui l'avait accompagné lors de notre séance de thérapie. Je lui explique que c'est toujours délicat d'avoir un patient délirant, car c'est lui qui impose les frontières, les limites : un faux pas de ma part peut enchaîner rapidement vers le renfermement du patient.
"Je comprends bien. En tout cas tu es courageux." Courageux ? Oui, peut-être.

Eléanore est mon rêve de toujours. Je projète en elle ce que je ne pourrais plus jamais devenir. J'ai même une image toute faite de ma fille, lorsqu'elle aura grandi : intelligente, perspicace et séduisante comme sa mère (sans la blondeur et la violence !), mystérieuse mais sincère. Personne ne serait à sa hauteur, sauf Sarah ! Je porte vraiment beaucoup d'admiration et pour ma femme et pour ma fille. Ai-je de l'admiration pour moi-même ? Est-ce que je suis à la hauteur des femmes que j'idolâtre ?
"Tu viens chéri ? On mange, amène Eléanore au passage s'il te plaît." J'arrive. Je vous laisse, cher lecteur, chère lectrice, je reviendrais plus tard.