lundi 22 février 2010

Lady Fyh

Lady Fyh serait une femme aphrodisiaque, avec laquelle embrasser ta chaleur avec la sienne formerait la premiere étincelle de passion insignifiante. Elle serait coiffée de la longue et douce chevelure de nymphe, son corps doux et chaud, mince et délicieux. Ses petits seins pointillent devant moi, j'ai les yeux fixés dessus, comme le petit pervers que je suis. Elle porte un collier en argent, avec des pics qui pendent, une lune accrochée.

Où suis-je ? J'ai été piégé. Les lumières sont roses, oranges, les murs sont blancs, il n'y a personne autour, je suis dans une chambre close. La fenêtre est ouverte, les rideaux en soie blancs s'exaltent par le vent majestueux de minuit, un son mélodieux, la harpe invisible. Je suis nu, nu devant la déesse de mes rêves.

Elle s'approche de moi, Lady Fyh m'embrasse avec sa chaude langue, tournoie ma langue avec la sienne, forme un ouragan baveux. Elle lèche mon palais, mord ma langue à sang, et me pousse contre le lit, me gifle, et retire sa robe noire perlée. Elle n'a pas de soutien-gorge, elle n'a pas besoin de soutien-gorge, ce sont pour les garces. Elle porte une culotte dentelée, noire aussi, auquelle je perçois son pubis. Elle me voit en train de fixer cette culotte si tranquille. Elle se saisit de ma main.

"Touche, mon chéri. Je sais que tu aimes ça." Oui, j'aime ça, elle emmène ma main vers la voie du miracle. Elle mouille. Elle prend mon index et me demande d'appuyer sur la partie supérieure de son vagin. "Encore, s'il te plaît. Tu sais que j'adore ça. J'adore mouiller devant toi, Tu es mon héros". Je massage son clitoris. Elle pousse un petit cri de plaisir, ses seins pointillent toujours autant, elle se laisse aller, son corps l'abandonne et s'effondre sur mon torse. "Oui... oui.", je retire la culotte de ma Lady Fyh, la chevelure pubienne est un palais royal, une sexualité impossible.

"Je serais ton objet de sexe ce soir, fais de moi ce que tu ne pourrais jamais faire des autres. Je suis unique, tu le sais très bien".

J'enfonce mon index dans le corps de ma Fyh. Elle se dilate, crie de bonheur, se sent submergée par la liberté qu'elle lui est offerte. Ma main devient incontrôlable, je fais un va-et-vient, je lui masturbe le vagin, elle aime ce que je lui fais. "Mon chéri... descends vers moi et lèche mes lèvres..." Je m'exécute, ma langue frôle les petites lèvres de la voie celeste de la jouissance, je pose ma langue sur son clitoris, et je la lèche, j'avale sa mouille, comme un sale chien en chaleur. Elle gémit. Il est temps de changer de climat. Ma bite est en extase, elle demande justice. "Ma Lady Fyh, laisse-moi te pénétrer, laisse-moi t'assouvir à jamais." Elle repousse ma main de son vagin, m'embrasse encore et encore, mord ma lèvre, laisse une trace de suçon sur mon cou, suce mes tétons. Elle continue son spectacle, elle en vient à me sucer. J'entre dans un univers infini de sensations. Sa langue ne peut plus s'arrêter, elle mange sa glace, elle lèche mon gland, elle branle ma bite, espère qu'une petite goutte de sperme sorte. Elle adore avaler mon sperme. "Prends-moi, je n'en peux plus."

Soulevée, j'empale mon pénis en elle, s'ensuit un va-et-vient ardent, elle gémit comme une femme soumise, elle me chevauche. Je masse ses petits seins que je lèche tout en la pénétrant. Je la retourne brusquement, la plaque contre le mur, enfonce ma bite dans son vagin et continue de la faire jouir. Ses fesses sont d'une merveille, elles resplendissent, elles rebondissent à mon action de baiser ma demoiselle. Je place ma main sur sa fesse droite, j'enfonce ma bite le plus profond en elle, Fyh pleure de joie. Ses cheveux s'envolent, le son de sa voix erotique et impuissante laisse de l'écho vers l'extérieur par la fenêtre entrouverte. Nous sommes seuls, dans un monde triste et con. "Je t'aime, je t'aime !"

Elle n'a plus de souffle, elle me demande de ralentir la cadence... "Vincent, pose-moi gentiment contre notre lit douillet, embrasse-moi, et dis-moi les plus beaux mots qui sortent de ton coeur... s'il te plaît". Irrésistible qu'elle soit, je m'ordonne à sa tâche. Nous voilà fixant les yeux de chacun, nous nous enlaçons, ses jambes embrassent mon bassin, ses pieds frottent mes fesses, ma bouche fait l'amour à la sienne... je suis heureux. Ma bite entre encore en elle, elle ne mouille plus autant, mais son sourire reste. Ses petits cris de femme fragile ne fait que m'exciter davantage. "Lady Fyh, je t'aime. La vie est à nous deux, mon coeur est le tien, ton coeur m'appartient. Je suis ton esclave, tu es ma maîtresse, ma bite est ton jouet, tu es ma raison de vivre. Je t'aime, encore et encore, pour toujours...", je pose ma tête sur son cou, elle m'enlace de ses bras divins, elle chuchote un "merci chou...". La nuit commence, le sommeil nous empare, la lune tombe, notre amour s'éteint. Il est temps de dormir.

Do you know what they say about you ?

Something isn't clean in my head. Clear, I meant.

World's greatest challenges, the hate, the hypocrisy, the irony, unfulfilled love, everlasting lust, jittery oblivion. Creation of greatness and disruption, abolition of soul and absolution of emotion. Rotation, recycle, absorb more, puke again, and back to Square One.


Let me tell you a story, dear friend. If they don't like you, or what you do, or what you make, fuck 'em.

Will. I need to embrace my stories of my head, the planets that are inside my brain, they cannot express themselves, they must be expelled from it. Explode, shatter into fragments of memories. Malady of the mind, illness from above. I am drugged, LSD'ed, as they say. Humans are killing machines, noncontinuous fuckheads, nothing is similar to them. Animals are smarter than us.


Do you know what they say about you ? How do you feel when you fucked your secretary ? What happens in your head when you fucked everything up ? The lies, the crushed family, the ignorance of your spirit. Men are dicks, women are gaps, but supposedly sentimental, as they speak. Pulses.


Fragments of memories and lies. Each piece is a part of your life, each piece must be preserved. Order has to be maintained. Review your past, revise the mistakes and the success you have experienced. Feel the chaos. A whirlwind of thoughts and feelings that are whispering into your ears, a typhon of emotions uncontrolled. Patience is what makes you a sage. Will makes you human. Might.


My throat is dry, my eyes are tired. My brain is working pretty good, the thoughts are circulating as the Ministry of Transport Department intended. Reader, when your eyes are looking the ocean, the ... words are missing.


Black hole.

jeudi 18 février 2010

Empty

My head is empty tonight.

Ma tête est vide. Pas d'histoire, pas de récit érotique, pas de fantasme. Je plane. Comme un avion en papier qui vole depuis une montagne.

My head is an empty room. Le son résonne dans mon crâne, personne n'est là. Zut, retour à la réalité, c'est chiant ça ... quel plaisir de se projeter dans ses rêves, de se faire absorber par ses pensées. Quelle idée d'avoir créer une partie réaliste !

Imagination imagination, where are you ? Let me fly, let me dream, let me out of my cage. I love to imagine all the lives I could have been, all the existences that I could've become. The road of your life depends only on your actions.
A criminal I could have been if I take a knife and kill my neighbor.
An officer I could have been if I join the army.
A corpse I become if I throw myself on the subway rails. At this point, no more ICU; straight to the crematorium.

Pourtant j'ai envie d'écrire, sans trop savoir quoi écrire. Tout comme j'ai envie de te parler, même en n'ayant rien à te dire. Mes mots sont creux, sans portée. A qui je parle, là ? A moi-même ou à la personne qui me lit ? Les deux précisément.

Ressentons-nous une dernière sensation avant la mort ? Si je sautais d'un toit, lorsque le crane frôle le sol et qu'il éclate, quelle est cette sensation ? On ne peut plus parler de douleur, ni de conscience. Comme une persone qui décide de se donner la mort sur les rails d'un train, lorsque les rails touchent le corps et démembrent la personne, la sensation de douleur est tellement forte que cela me parait impossible de ressentir quoique ce soit au moment précis de la mort. 

My imagination is an universe full of memories and lies. But I live with it, I live with you. My head needs space. This is where I keep my stuff. No, I am not suicidal.

Inspiration, reviens à moi.

mardi 16 février 2010

Mon histoire

"Bonsoir ma chérie ! Comment vas-tu ?"
J'adore la voir gigoter dans tous les sens, le regard complètement perdu. Elle ne comprend rien, et en même temps elle n'a plus rien à apprendre. "Qu'est-ce que tu cherches, hmm ? Tu veux manger un petit bout ?". Elle saisit ma main pour me montrer qu'elle veut jouer avec son nounours en peluche Théodore. C'est son amant, il est doux, gentil et sage. Je me lève du canapé pour lui ramener Théodore. Le voyant venir, Eléanore se lève à son tour à toute hâte pour lui faire un câlin. Qu'elle est mignonne comme ça, à être folle amoureuse de lui... j'aimerais qu'elle ne grandisse plus, qu'elle reste aussi chouette, ses joues roses aux yeux bridés. Elle me fait penser aux pingouins, bizarrement. J'espère aussi que mon amour avec Sarah sera tout aussi passionnel.
Je l'aime beaucoup, vraiment beaucoup. Elle m'a accompagné pendant mon enfance, mon adolescence, puis ma vie adulte. Sans elle, je serais resté ignorant de tout, sans elle je n'aurais jamais pu m'en remettre de mes traumatismes et je serais certainement devenu très fou. En tout cas beaucoup plus que je ne le suis actuellement !

Sarah est une femme tendre, douce, mignonne avec ses airs d'innocente, de prude. Sa chevelure blonde illumine, son côté artiste me séduit. Elle aime se faire belle, sans être superflue, et elle n'aime pas l'imperfection. Tout doit être à son goût, tout doit correspondre à ses attentes. Quand elle se maquille, elle ne joue pas avec le vernis, ni le rouge à lèvre et tout le tralala ! Deux rapides coups de crayons, un peu de pssht-pssht de son parfum à la lavande, elle enfile une de ses magnifiques robes légères et mielleuses, et les hommes sont soudainement à ses pieds. J'en suis très jaloux ! Mais je lui fais confiance. "Sarah, tout à l'heure en regardant Eléanore étreindre Théodore aussi passionnellement, cela me fait penser à nous, à toi. Je t'aime, ne me quitte pas." Elle sourit, me chuchote un "merci mon coeur, je suis tout à toi", s'ensuit un silence profond. Nos regards se fondent ensemble, je pourrais la regarder toute ma vie. Puis elle me prévient qu'il n'y a plus de papier-toilette. D'accord. Oui, elle est tellement élégante, "physiquement parlant", mais au fond, Sarah est "naufragée", en quelque sorte. Du moins c'est ce qu'elle pense d'elle-même, et finalement je compatis entièrement. Dans sa tête règne le plus gros bordel que je ne connaisse : entre les idées farfelues qui valsent et dansent et les émotions qui explosent et débordent de partout, on s'y perd très facilement. La preuve, j'étais son psy à l'époque de notre rencontre. Mais on en reparlera plus tard si vous voulez bien, en tout cas c'est pour vous expliquer que me prévenir de la carence de papier-toilette signifie pour elle "je suis heureuse d'avoir fondé ma vie avec toi", ou bien "je te fais confiance, si tu veux bien faire les courses pour nous demain ?". Pour se retrouver dans son bordel absolu, il faut, d'après elle, "savoir saisir son odeur dans sa tête", ce qui ne veut vraisemblablement rien dire. Ou plutôt j'interprète ses paroles en suivant son mode d'emploi.
"Comment c'était le boulot Vincent ?" me demande t-elle. Je lui raconte que le travail est toujours intéressant, qu'aujourd'hui un patient parlait avec son ami imaginaire qui l'avait accompagné lors de notre séance de thérapie. Je lui explique que c'est toujours délicat d'avoir un patient délirant, car c'est lui qui impose les frontières, les limites : un faux pas de ma part peut enchaîner rapidement vers le renfermement du patient.
"Je comprends bien. En tout cas tu es courageux." Courageux ? Oui, peut-être.

Eléanore est mon rêve de toujours. Je projète en elle ce que je ne pourrais plus jamais devenir. J'ai même une image toute faite de ma fille, lorsqu'elle aura grandi : intelligente, perspicace et séduisante comme sa mère (sans la blondeur et la violence !), mystérieuse mais sincère. Personne ne serait à sa hauteur, sauf Sarah ! Je porte vraiment beaucoup d'admiration et pour ma femme et pour ma fille. Ai-je de l'admiration pour moi-même ? Est-ce que je suis à la hauteur des femmes que j'idolâtre ?
"Tu viens chéri ? On mange, amène Eléanore au passage s'il te plaît." J'arrive. Je vous laisse, cher lecteur, chère lectrice, je reviendrais plus tard.