lundi 22 novembre 2010

Be Yourself

Non, pas la chanson, même si je la trouve géniale.

Après relecture de mon billet précédent, je remarque que cette façon de m'exprimer n'était pas du tout naturelle, qui ne me correspondait pas. Je pense que j'ai beaucoup trop forcé sur l'aspect "joyeux" de la chose ... Et puis l'histoire de la terrasse, ça n'est même pas vrai, cet espace reste privé car personne ne contrôle ce que je vais dire dedans. 

Je parlerais du mariage et du libertinage plus tard, mais je peux vous laisser un indice de pensée : le mariage, j'aime pas le concept, le principe est d'une connerie absolue, mais je veux me marier. Et pour le libertinage, c'est exactement ce qui devrait se faire pour tout le monde, mais je me lancerais dans cette ... "doctrine" dans une vie postérieure. 

Aujourd'hui, rien de spécial, pas de billet trop long, juste des fragments de pensée. Pas d'humeur très joyeuse, ni loufoque ou complètement hystérique (le mot n'est pas très bien choisi), pour aucune raison d'ailleurs. 

Pas bien dormi du tout hier soir, je me suis réveillé à une heure du matin, pour me rendormir à trois heures du matin, pour me réveiller à 7h57, puis à 10h30. J'ai raté mes cours du matin, mais pas de problème, je récupère chez des gens et je rattrape le jeudi. D'habitude je pète un plomb dans mon coin et je stresse à fond la caisse, mais pas aujourd'hui. Avec toutes les conneries administratives à propos de mon pauvre appartement inondé, la pression de ma proprio', finalement je me dis que y en a marre de stresser, on va se la jouer relax et cool, jour par jour. 

Est-ce que je substitue un psychologue imaginaire, attribué à Eva ? C'est une réflexion que j'ai eu ce matin, en me réveillant. Peut-être que je lui ai donné une signification au-delà de la relation qu'elle représente. Car, quand j'y pense, je me laisse aller avec elle, et je dis plus ou moins tout ce qu'il se passe dans ma tête. Parfois elle a du mal à me comprendre, néanmoins elle fait de son mieux. C'est inquiétant, parce qu'en plus, je passe mes journées à la fac à comprendre ce qui est normal du pathologique et vice versa. Sauf que bien sûr, quand il s'agit de moi, je me refuse de dire "C'est pathologique". Je vais simplement dire "Peut-être que c'est pas normal, mais je le vis bien". Est-ce que ce que je dis est vrai ?
Non, j'y crois partiellement à ce que je viens de dire. Pourquoi d'ailleurs est-ce que je tourne autour de cette question déjà répondue mille fois ? Il n'y a jamais eu de problème.

J'ai l'impression de ne jamais vouloir dormir, et de toujours vouloir rester éveillé. Lorsque je force mon sommeil, des idées peu accueillantes et très oppressantes apparaissent, et je passe une mauvaise nuit. Si je dors à mon heure, c'est-à-dire trois heures du matin, alors je ne peux plus suivre ma vie quotidienne. Bref, je pense que quelque chose de névrotique ou psychique existe pour qu'une telle réaction se produise assez systématiquement. La question évidente serait "Qu'est-ce qui ne va pas ?", mais je vais répondre "Bah rien de spécial, vraiment", donc mécanisme de défense inconsciente.

J'ai toujours pensé que j'avais un don pour l'écriture (et mon père a toujours cru que j'avais des dons innés pour la divination, mais qu'apparemment, à cause de ma souillure occidentale, je n'en ai plus), j'ai tenté ma chance, j'étais très passionné et très engagé à vouloir me faire connaître. Bizarrement je n'ai jamais été jusqu'au bout. D'ailleurs, je ne vais jamais jusqu'au bout, je coupe toujours ce que je fais. A se demander si un jour je vais pas couper mes relations, mes études, mon travail, ma vie... mais ça tourne dans du dépressif, et ce n'est pas le sujet !

Je pense que je vis mal la distance. "Quelle distance ?". C'est vrai, j'en ai jamais parlé à proprement dit, parce qu'en même temps j'ai jamais voulu en parler. 
Je vis mal la distance, ce qui pourrait expliquer mon intolérance au stress, et justement, de mon sommeil. Si on reprend la sémantique du sommeil et du stress, l'un représente le repos, l'autre l'anxiété. Dormir nous amène au lendemain, et le stress existe à cause d'évènements X ou Y de la vie quotidienne. Peut-être que si la distance n'existait plus, j'aurais une raison de m'endormir, pour me réveiller auprès d'elle, et que le stress ne serait plus aussi important car je pourrais physiquement transmettre une partie de ce stress à ma moitié, et également montrer mes signes somatiques, qui seraient apaisés par les réactions physiologiques de ma moitié. Si ceci vous a paru complètement incompréhensible, ce n'est pas grave, l'essentiel c'est de comprendre que mes deux maux peuvent être guéris. 
En fait, je pense que dormir pour savoir qu'il reste plus de deux ans à attendre me désespère. Voilà, le désespoir, non pas pitoyable ni pathétique, mais plutôt un désespoir triste et émotif. Il arrive à un moment où on atteint la limite, et qu'on ne peut plus subir davantage cette distance.

Le pire dans tout ça, c'est que ce n'est même pas une question de sexe et de câlins (car étrangement, les gens en couple ne peuvent supporter la distance à cause du manque de toucher physique), mais c'est une histoire de confiance et de vouloir passer à l'étape supérieure. 

Savoir qu'elle est à la maison me donne une raison de rentrer à la maison. Et savoir qu'elle est là pour m'écouter ou me parler ou me préparer des choses ou ... me donne une raison de continuer ma vie quotidienne, afin de pouvoir faire perpétuer ce bonheur certes simpliste et routinier, mais tellement significatif et symbolique.

Mais ce doit être du rêve.

samedi 20 novembre 2010

Crazy Frenzy Daisy

Hop.

J'avais promis (à qui on se demande ... v_v) d'être plus joyeux, moins dépressif, donc. On s'y met !

Je me suis dit que plusieurs choses pourrait intéresser les gens :
1. La clarté, la spontanéité et l'énergie dans l'écriture
2. Les sujets traités

Pour le Numéro One, ça devrait venir avec le temps : d'habitude j'écris dans un style très particulier (Môosieur se vante), un peu surréaliste sur les bords, un peu planant et incompréhensible. Bah ouais, à la base, ce "blog", c'était un espace PRIVE, comme une terrasse où personne d'autre à part moi peut mettre les pieds, voyez. Mais bon la révolution a voulu que cette fameuse terrasse devienne un espace libre, un parc, une aire de récréation, c'est toujours la même chose ! Y en a toujours un qui m'emmerde, qui veut pas foutre la paix aux gens. Quand tout le monde est content, y a toujours un Con qui se pointe, et qui dit "Oh les mecs, moi j'suis d'accord, alors les gars, on va changer les choses !". Et le pire, c'est qu'à chaque fois, bah les gens écoutent et le suivent. J'exagère, mais vous saisissez l'idée (en gros, j'en veux à personne, je m'amuse).
Qu'il en soit ainsi, Dieu n'est plus là pour me défendre (voyez, malheureusement il a un petit peu trop fumé qu'il m'a oublié !). 

Et pour Number Two, je vous propose . . .

TWO SUBJECTS : la Bible et le sexe

UNO : La Bible est quelque chose de sacré, d'intouchable, de très intelligent, et c'est chrétien. Bon, je m'arrête là pour "l'éloge", parce que moi et la Bible, en fait... bon, voyez, pour moi la Bible c'est juste des types de l'époque qui avaient trop fumé et trop participé aux orgies d'antan, ils se sont dit : "Vas-y Bruno, on va écrire le nouveau roman du sièèèèccle !!", alors effectivement, Bruno et ses potes se sont mis à écrire la Bible. Au début c'était pas nommé la Bible, le titre original c'est Le Nouveau Roman du Siècle. Bravo les gars, c'est bien devenu le nouveau roman du siècle, DES SIECLES, DES MILLENAIRES. Bravo. Je parie que là où ils sont, ils doivent avoir les boules ("Mais bordel de bordel François, quoi ce délire, Paradis ou Enfer mon cul, je suis un crapaud maintenant !").

Oui parce que moi, Moi, MOI, voyez, je crois en la Réincarnation. Alors ça aussi, c'est une grosse blague : GENRE tu réapparais. Tu meurs, tu meurs, point barre. Depuis quand la religion est politique ("Oui alors Môonsieur Jean-Marie Le Trou, le problème, voyez, dans votre campagne, c'est que... en fait, vous êtes un facho. Et qui dit, dit macho." --- Par ailleurs, ce type a rien compris, AU FAIT) ?! On contourne pas les faits réels (après voilà si j'étais d'humeur "j'ai envie de me couper les veines" parce que bon, voilà, j'ai la flemme de vivre, donc j'prends un raccourci), on va pas faire des deals ou des traités de chiottes, on triche pas, voilà tout.

Donc ouais, fier de vous dire que je crois en la Réincarnation, que quand je vais crever, mon esprit va s'envoler, et va s'emparer d'un autre corps vide (qui sont les bébés animaux ou humains). Et après, bien sûr, comme je fume trop dans ma tête, je crois également en l'Equilibre slash La Balance du Monde. Ca c'est mon côté chintok qui parle : les taoïstes croient en cet équilibre parfait, et que tout se compense, et tout se balance.  Nan j'vous jure, j'ai vu ça sur Internet. Bah oui, j'ai pas lu des bouquins, déjà que la religion et les croyances, pour moi, c'est des foutaises, si vous voulez carrément que j'saute par la fenêtre pour aller lire ça, laissez tomber hein, vous pouvez cliquer sur la petite croix rouge en haut à droite de votre navigateur, et dire Bye Bye à mon blog ! Mais je vous en veux pas, tout le monde pense qu'il a raison. C'est vrai, j'ai raison (HA).
D'ailleurs, chose intéressante à vous raconter, mais au fond, je pense qu'il existe des personnes qui sont immuablement liées à d'autres personnes. Je vous explique : il existe des liens invisibles, intrinsèques entre certains individus. Considérons Individu A et Individu B, et Connard C :

- Individu A aime ce qui est sucré, et il connait Individu B. Deux possibilités, soit B aime aussi le sucre, soit il déteste le sucre. Si on creuse un peu plus, Individu A stresse à fond la caisse à cause de X, Y, Z et A' raisons, Individu B stresse pas du tout, plane dans son nuage, OU stresse également à cause de X', Y' et Z' raisons. Si cette relation / interaction surgit en grande partie, je prétends que Individu A et B ont un lien intrinsèque invisible qui les tien ensemble. Le pire dans tout ça, c'est qu'ils sont pas obligés de se connaître. 
- Connard C peut ... je sais pas pourquoi j'ai crée un 3ème facteur, en fait deux suffisent.

"Wah mais il est taré ce type" - "Ouh putain il a fuméééé"... Ouais, sûrement. Et vous, les chrétiens ? HEIN ! ... Moving on.

En guise de conclusion, la Religion, il peut aller se faire foutre, je crois en ce que je veux, et d'ailleurs, j'ai trop la flemme de réfléchir à "LES CHRETIENS ONT RAISON" et "NON, SI". Et aussi, je vise pas que le christianisme, mais toutes les religions communes en général. Chacun devrait avoir sa propre croyance, car il s'agit de sa pensée, et non pas celle d'un Dieu inexistant, ou d'une fiction X ou Y. Tu es toi, donc tu penses, donc tu penses ce que tu veux, en ce qui concerne les choses inexplicables et irrationnelles.

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TWICE A MOUTH : le sexe est ce que je vais appeler de "passion". En effet, j'adore. J'adore. C'est juste énormissime. Mais faut que je vous précise quelques petites choses avant que vous vous imaginez des fausses idées (du genre "Ce blogueur est un pervers qui aime les petites filles" ou "Cool, un blog de nympho"). J'aime l'acte sexuel uniquement quant l'amour y est concerné. Parce qu'après, l'emboîtement vagin-pénis, finalement, le concept n'est pas révolutionnaire en soi. Ce qui l'est, c'est la sensation, donc à vous les scientifiques de créer un produit qui a les mêmes sensations que l'acte sexuel (bonne chance ! - je dis ça, mais Tenga, faudrait que je teste...).

Alors si je parle de CUL, ça veut pas dire que tous les pervers se la ramènent en espérant que je vous montre des images. NON. Je parle juste de ce que j'aime dans le sexe. Et puis, c'est même pas du cul, c'est juste des pensées. Et non, vous ne violerez pas mon cerveau.
L'acte est sensuel, dans le sens où j'ai l'impression de flotter. Bien évidemment, entre le fameux "Faire l'Amour" et "Emboîtement V-P", il y a une différence.

A. "Faire l'Amour", c'est finalement faire un acte que l'homme a inventé ("RABAT-JOIE"). L'amour, c'est complètement humain comme concept. Depuis quand on est censés être "attaché" à une personne (ou deux, pour les doués) ? Et depuis quand est-ce effleurer la peau d'une demoiselle qu'on "aime" devient orgasmique ?! Jamais vu ça chez les animaux, mais faut être darwinien pour être en accord avec moi. Les autres sentiments, je dis rien puisque ce sont des réactions cérébrales qui agissent ensuite sur le corps. Mais l'amour, c'est une connerie, c'est pas en stimulant une partie de mon cerveau que d'un coup je vais aimer ou ne plus aimer. Certes on peut détruire des sentiments, mais l'amour... dur à croire.
Donc tout ça pour vous dire que moi, j'aime faire l'amour. Je plane, je vole, j'oublie tout, et la vie est tellement plus simple ("Bah oui, t'as dit que c'est juste une question d'emboîtement"). Complètement contradictoire, je sais. En même temps j'ai jamais jugé qui que ce soit qui croit en l'amour.

B. "Emboîtement V-P". J'aime bien dire "emboîtement", parce que c'est vraiment ça : deux formes géométriques complémentaires qui forment un tout. Ou sinon, c'est du "Remplissage" : un petit tube et un petit bâton qu'on peut insérer ou retirer du tube. C'est là que Dieu a eu vraiment la flemme !

Ce que j'aime pas dans ça, c'est que malgré les fortes sensations génitaux, finalement ça n'a aucun sens humain, c'est complètement animal et instinctif. "Ouais, et alors ?". Ouais.
En parlant de "sens", j'ai vu un film en mon cours de philosophie pour les psychologues La fabrique de l'Homme occidental. Bizarrement j'ai bien aimé : ça traite exactement de la signification, que ce qui n'a pas de sens est un "abîme". Bref.

... Bon en fait, j'ai pas grand-chose à dire sur "l'Emboîtement V-P", en même temps y a pas grand-chose à dire... Je vous laisse contempler et méditer sur ces mots si poignants et savants...!

Prochain sujet : le mariage et le libertinage...

jeudi 18 novembre 2010

Fragile Dreams

Aujourd'hui, je n'ai pas réussi à me retrouver seul.

En fait c'est faux. En rentrant chez moi, je suis "seul" : mon frère est là mais je l'ignore, parce que je l'ignore. J'aimerais bien qu'il ne soit pas là, comme ça, je serais vraiment seul, et ça me ferait du bien... Comme prendre un bain.

J'ai trouvé un thème plus éclairé, moins dépressif. Prochainement sur la liste : écrire moins dépressif, raconter plus joyeusement !

mardi 16 novembre 2010

Long time no see, old friend

Ça fait toujours bizarre de relire ses vieux messages. D'un côté on devrait se sentir un peu "honteux", et que ce qu'on dit d'intime nous met dans un état un peu fragile et peu fier. Mais sinon, on peut sourire, parce qu'on s'assume, parce qu'on aime bien comment ces vieux messages ont été écrits, ou bien simplement parce que ça rappelle des souvenirs, des choses.

Mes études vont bien, ma vie va plutôt bien, je ne me plains pas, surtout pas. Les choses ne se déroulent pas comme je le souhaite, n'empêche. Toujours des sentiments de "vertige", "d'inexistence"... c'est toujours la même chose, j'aime être seul mais je n'aime pas être délaissé. Et ceci se passe dans ma tête, c'est un peu paranoïaque, rien ne s'est passé, tout est dans ma tête.

"Comment ça va en ce moment, toi et tes crises ?"

J'aimerais bien écrire sur une époque post-apocalyptique. J'ai beaucoup d'idées préconçues, beaucoup d'éléments à partager. Mais me connaissant, je vais écrire le début, et puis je vais m'arrêter, parce que, voilà, je fonctionne en épisode, en instant.

Ma tête allait bien, jusqu'à maintenant. Non, c'est un mensonge. J'allais bien, puis mal, puis bien, et là je vais mal. Mais mal de quoi ? C'est stupide, insensé et illogique, je me fie à rien, juste à mon ressenti actuel.

Je viens d'aller vérifier, Journal En Ligne a fermé. C'est triste ça, j'aimais bien la simplicité et son principe de "on s'en fout des commentaires, ce qui nous intéresse c'est lire ta vie". J'écrivais sur ce site il y a quelques années. Voilà un bon exemple de "j'agis épisodiquement" : j'écris, et puis j'oublie, et puis par pur intérêt personnel, je reprends, m'excuse de mon absence, et j'y retourne. C'est pareil pour tout !
Donc, ce site, j'aime bien. Et surtout, on pouvait s'abonner sur un journal intime : quand le blogueur écrivait quelque chose, on recevait son message dans sa boîte mail. D'accord, ça tue le principe du blog, on dirait plutôt un postier qui photocopie les journaux intimes et puis les envoie pouf pouf pouf ... Mais j'adorais ! Est-ce voyeur ? Pas tellement, puisque la personne qui partage sa vie privée, le partage via un site qui nous permettait, nous internautes et lecteurs, de lire ce qu'elle partage. Donc en toute légitimité, ce que nous faisons à lire la vie des autres n'était pas illégitime ou immoral.
Ce que j'ai gagné, c'est que le site a disparu, mais j'ai gardé une grande partie de leurs messages de deux personnes surtout (puisque le postier est avant-tout un photocopieur !).

Intimement, j'aimerais bien qu'on me lise. Pas en abondance, je suis pas le journal du matin. Mais je crois qu'au fond, on écrit via Internet en partie pour se faire lire, car si c'était juste pour soi, dans ce cas on reprendrait le style classique d'écrire dans un véritable "journal intime". Oui, mais peut-être qu'on préfère écrire avec le clavier ? D'accord, mais dans ce cas autant écrire sur Word et stocker chaque article dans un dossier. Ok, mais tant qu'on y est, autant écrire ça dans un blog, c'est fait pour : oui, certes. C'est exactement ce que je fais. La différence, c'est que j'espère me faire lire.
Au fond, ça ne me dérange pas autant que ça. Peut-être que c'est pour la bonne cause, ou sinon, j'ai pas "utilisé les moyens de publicité nécessaires".

Le pire, c'est que tout va bien. Effectivement, en tant que lecteur, pourquoi lire des écrits d'un "type", qu'on sait pas trop "qui il est", il délire "totalement" et il parle de "trucs" un peu "space" et complètement loufoque, alors qu'à côté on peut lire des écrits quotidiens d'une personne qui raconte sa vie, son contenu plus précisément, du genre "comment s'est passé mon rendez-vous avec la demoiselle", ou "j'ai essayé de me réconcilier avec ma famille, mais nada, ils m'ont jeté à la porte"... Forcément que ça porte plus d'intérêt, on travaille sur du concret et du réel, du "what matters". Mon principe, c'est pas de raconter ma vie, mais de plonger le fonctionnement de ma vie dans de l'écrit. C'est tellement difficile d'expliquer exactement les mécanismes de pensée de chacun, donc j'exprime les miens à travers des fragments de phrases et de paragraphes, pour montrer exactement comment ma pensée tourne. Comme ça.

Je vais faire des efforts de présentation. Le fond bleu est trop monotone, peu clair, qui n'inspire pas du tout. I'll see what I can do.

Dernière remarque qui me paraît intéressante : en relisant rapidement mon texte, je vois que je cherche infiniment à me défendre et à me donner des raisons. J'ai rien à cacher et rien à prouver ! Je sais pas pourquoi je cherche à m'expliquer.

I love you, but I don't feel safe.